Frais professionnels : comment calculer les indemnités kilométriques ?

Vous utilisez votre véhicule personnel pour effectuer des trajets professionnels, vous pouvez prétendre à des indemnités kilométriques. Que vous soyez salarié d’une entreprise, entrepreneur individuel imposé à l’impôt sur le revenu ou dirigeant de société, les conditions d’application et les règles de calcul vont vous intéressés. Dans ce billet, nous allons voir comment calculer vos indemnités kilométriques.

Que dit l’URSSAF ?

Lorsque le salarié doit utiliser son véhicule personnel pour son activité professionnelle, l’employeur peut lui verser des allocations forfaitaires pour l’indemniser.
Ces allocations peuvent être exonérées de cotisations sociales dans la limite des montants fixés par le barème fiscal des indemnités kilométriques.

Indemnités kilométriques pour voiture

Le barème fiscal des indemnités kilométriques permet l’évaluation des frais de déplacement relatifs à l’utilisation d’un véhicule par les salariés optant pour le régime des frais réels déductibles. Ce barème applicable pour les années 2014, 2015 et 2016 est maintenu pour l’imposition des revenus de l’année 2017 (Bulletin Officiel des Finances Publiques- Impôts du 24/01/2018).

Kilométrage parcouru à titre professionnel
Puissance fiscale Jusqu’à 5 000 km De 5 001 à 20 000 km Au-delà de 20 000 km
3 cv et moins d x 0,410 (d x 0,245) + 824 d x 0,286
4 cv d x 0,493 (d x 0,277) + 1 082 d x 0,332
5 cv d x 0,543 (d x 0,305) + 1 188 d x 0,364
6 cv d x 0,568 (d x 0,320) + 1 244 d x 0,382
7 cv et plus d x 0,595 (d x 0,337) + 1 288 d x 0,401

d = distance parcourue à titre professionnel en km

Exemple de calculs

Pierre doit se rendre à une journée de formation sur Paris (75) depuis son lieu de travail habituel, Chartres (28).
Son employeur lui demande d’effectuer le trajet avec son véhicule personnel. Pierre possède une automobile ayant une puissance fiscale de 5 cv.
Pour déterminer le montant de l’indemnité kilométrique qui lui sera payée par son employeur, Pierre évalue la distance grâce au site web Mappy.
Ce qui donne :

  • Nombre de kilomètres : 88
  • Indemnité au kilomètre : 0,543
  • Montant de l’indemnité pour 1 trajet : 47,78 €
  • Montant total de l’indemnisation : 95,57 €

Que couvre l’indemnité km URSSAF ?

Dépenses concernées

Le barème kilométrique couvre :

  • la dépréciation du véhicule (amortissement) ;
  • les dépenses courantes d’entretien et de réparation, y compris les frais de pneumatiques ;
  • les frais de carburant ;
  • les taxes et primes d’assurances.

Il ne couvre pas :

  • les frais de stationnement (location de parking, horodateurs, etc…) ;
  • les intérêts des emprunts contractés pour l’acquisition du véhicule ;
  • les frais de réparation imprévus (accidents, etc.), sauf si cet imprévu est lié à un déplacement professionnel.

Ces trois postes de frais peuvent donc s’ajouter au montant de la déduction calculée à partir du barème kilométrique. A condition naturellement de produire les justificatifs et de les “proratiser” en fonction du kilométrage parcouru à titre professionnel.

 

Pour en savoir plus sur les frais professionnels véhicule.

Améliorer le référencement de votre site web grâce au sitemap.xml et le robots.txt

Savez-vous qu’un moteur de recherche utilise des méthodes discrètes pour référencer votre site web ? En effet, il ne se contente pas de venir visiter toutes les pages de votre site internet. Pour gagner du temps, il commence par chercher deux fichiers (robots.txt et sitemap.xml). Si vous ne lui donnez pas ce qu’il cherche, il ira voir ailleurs et votre visibilité risque d’en pâtir.

A travers ce billet, je vous propose de vous donner quelques pistes pour bien utiliser ces deux fichiers souvent négligés malgré leur efficacité.

Avant tout, quelques précisions pour mieux comprendre les termes utilisés :

Vous rencontrerez souvent les termes « bot » et « crawler » :

  • Un «bot» désigne le programme informatique issu des moteurs de recherche qui va venir consulter votre site web.
  • «Crawler» désigne l’action de parcourir le web à la recherche de contenus à référencer (textes, images, vidéos, …).

 

Qu’est-ce qu’un robots.txt ?

Le fichier robots.txt vous permet d’indiquer très finement quels sont les dossiers ou les pages que les moteurs de recherche sont autorisés à indexer.

Vous pouvez, par exemple, décider qu’une partie de votre site web reste privée, non visible par les bots des moteurs de recherche grâce au fichier robots.txt. Attention, cette méthode ne garantit pas le secret de ces pages mais le fichier robots.txt dit simplement aux bots :
« Vous n’êtes pas autoriser à parcourir le contenu de ce dossier » : rien de plus.

Un peu de code ?

Le fichier robots.txt est un simple fichier texte dans lequel vous aller simplement donner quelques indications aux bots. Il comporte une instruction par ligne et n’utilise aucun caractère spécifique pour indiquer la fin de ligne/instruction.
Un exemple ?

User-Agent : Googlebot
Disallow : /admin

Dans cet exemple, vous interdisez l’indexation de votre dossier « admin » à Google.

Le principe du robots.txt est de préciser les dossiers ou fichiers que vous ne souhaitez pas autoriser l’indexation par les bots des moteurs de recherche. Vous ne préciserez pas les dossiers et fichiers autorisés au crawle.

 

Qu’est-ce qu’un sitemap.xml ?

Un sitemap est une page de votre site web qui présente l’organisation du site : c’est le plan qui permet à vos visiteurs de « visualiser » la segmentation de votre site. On y retrouve la liste des pages mais également la structure du site (catégories, mots clés, …).

Le fichier sitemap.xml reprend la même philosophie que le plan de votre site web. Il est généralement stocké à la racine de de votre site et liste toutes les pages et leurs adresses associées (lien HTML).

Sous sa forme XML, ce plan de site est à destination des moteurs de recherche qui l’utilisent pour indexer toutes les pages de votre site web.

Comment indiquer un sitemap.xml dans un robots.txt ?

Étant donné que les robots d’indexation des moteurs de recherche, les « bots », vont rechercher en priorité le fichier robots.txt de votre site internet, vous devez indiquer dans ce fichier l’adresse du sitemap.xml,
Ainsi les robots d’indexation vont trouver le plan de site sans trop d’effort…

Dans le fichier robots.txt qui doit se trouver à la racine de votre site, ajoutez la ligne suivante :

Sitemap: http://exemple.com/sitemap.xml

Pensez à remplacer « exemple.com » par votre nom de domaine. Sauvegarder le fichier.

Vous pouvez utiliser cette technique pour tous les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Bing, Ask… ).

Avez-vous déjà pensé à mettre à disposition un plan de site à destination des moteurs de recherche ? Quelles sont vos meilleures astuces pour optimiser votre fichier robots.txt ?

Machine Learning et Intelligence Artificielle à Tours – Meetup #1

Le 24 avril dernier, j’ai assisté à Tours au premier meetup consacré à l’Intelligence Artificielle et au Machine Learning sur le thème “Découvrir le Machine Learning et les ressources pour se former” animé par Jacqueline FORIEN, ingénieur UTC en Génie Informatique et diplômée d’University College London en Machine Learning.

Au programme de ce meetup

  • Présentation de la recherche en Intelligence Artificielle à l’université de Tours par M. Hubert Cardot, directeur de l’école doctorale MIPTIS ;
  • Présentation du Machine Learning et de quelques ressources pour se former par Jacqueline Forien ;
  • Interview de Laurent Cetinsoy, formateur référent de la nouvelle école IA Microsoft France ;
  • Interview de Franck Bardol, créateur avec Igor Carron, du Paris Machine Learning Applications Meetup (7000 membres).

Notes : Machine Learning et IA

Je profite de ce billet pour partager une restitution et quelques compléments basés sur mes notes.

Définition de l’Intelligence Artificielle

Pour Yann LeCun : “On pourrait dire que l’intelligence artificielle (IA) est un ensemble de techniques permettant à des machines d’accomplir des tâches et de résoudre des problèmes normalement réservés aux humains et à certains animaux.”

Définition du Machine Learning

Toujours pour Yann LeCun : L’apprentissage automatique (en anglais machine learning, littéralement  “l’apprentissage machine”) ou apprentissage statistique, champ d’étude de l’intelligence artificielle, concerne la conception, l’analyse, le développement et l’implémentation de méthodes permettant à une machine (au sens large) d’évoluer par un processus systématique, et ainsi de remplir des tâches difficiles ou problématiques par des moyens algorithmiques plus classiques.

Différents types d’apprentissage

  • L’apprentissage supervisé
  • La prédiction
  • L’apprentissage non supervisé
  • L’apprentissage par renforcement
  • L’apprentissage par transfert
  • Apprentissage profond et réseaux neuronaux

Bibliothèques dédiées au Machine Learning

  • Scikit-learn : Machine Learning in Python
  • Keras : The Python Deep Learning library

L’importance des données

Le point de départ de toute stratégie en intelligence artificielle tient ainsi en la constitution de large corpus de données.

  • Mise à disposition de data :
    en 2017, l’Union Européenne a financé une étude qui établissait que 90% des entreprises interrogées affirmaient ne pas partager leurs données avec d’autres entreprises. Et ce même à l’intérieur de leur propre organisation. Ces silos organisationnels constituent un frein au développement du big data.
  • L‘intelligence artificielle dans le contexte du RGPD :
    l’Union européenne défini avec ce règlement l’encadrement juridique de la collecte, la conservation, le traitement et la sécurisation des données personnelles collectées auprès de ses résidents. Le domaine de l’intelligence artificielle et du machine learning doit tenir compte de ces aspects juridiques dans le traitement l’usage des données à caractère privé.

Se former au Machine Learning et à l’IA

  • Les MOOC : Massive Open Online Course ;
  • Les meetups, les hackathons, les communautés ;

La mission Villani pour l’Intelligence Artificielle

Une chance exceptionnelle pour la France et l’intelligence artificielle !

Rapport Villani : “Donner un sens à l’Intelligence Artificielle pour une stratégie nationale et européenne

Prochain rendez-vous

Le prochain meetup sur le Machine Learning et l’intelligence Artificielle est programmé pour le 23 mai 2018 de 18h30 à 21h sur le site de Mame (49 rue du Boulevard Preuilly à Tours).

Au programme, la retransmission sur Tours et Blois de la présentation de Juergen Schmidhuber qui compte beaucoup pour toute la communauté de l’Intelligence Artificielle. Cette intervention sera suivie d’une session de questions/réponses avec Juergen.

Voici le descriptif de sa présentation qui s’effectuera en anglais :

  • Juergen Schmidhuber, Deep Recurrent Neural Models (LSTM) ;
  • Deep Recurrent Neural Models, Its origine, its present day impact and uses and, its future ;
  • This talk would be followed by 20-30 minutes of questions and discussion with the audience.

Sur le site personnel de Juergen Schmidhuber vous retrouverez une compilation exceptionnelle de ressources en intelligence artificielle.

Autres liens

Édito de janvier 2018 – Quelles résolutions ?

Ça y est 2018 est arrivé laissant derrière nous 2017. Cette période est souvent propice à la réflexion et à la prise de nouvelles résolutions.
Avez-vous décidé quelles nouvelles habitudes ou changements vous allez engager ?

De mon côté j’aime bien faire un zoom sur l’année passée et faire une mini projection sur celle qui s’annonce. Je vous livre mon édito de janvier 2018 :

Récapitulatif de 2017

Sans vouloir faire un billet « égocentré », 2017 a été une année riche en rencontres professionnels et en changements :

Fin de formation et nouveau job

Il y a tout juste un an, j’étais en formation Développeur Java EE à M2i à Tours ce qui m’a permis de rencontrer le monde des ESN de la région. A l’issue de cette formation, plusieurs entreprises m’ont proposé un poste et j’ai eu la chance de pouvoir faire mon choix.
Il faut bien avouer que c’est bien agréable…

Rester en forme

L’année qui vient de se terminer m’a fait rechausser mes chaussures de running et je me suis tenu à quelques sorties par semaine. Je ne cherche pas à exploser les chronos mais à renouer avec le plaisir de me bouger tout en surveillant mes indicateurs grâce à une montre connectée.
Cette reprise d’activité m’a donné envie d’écrire un billet comparatif des 3 applications que j’ai testé dans mes sorties running. C’est d’ailleurs l’article le plus lu sur mon blog pour 2017.

Ralentir le pistage sur le Net

En 2017, j’ai abandonné Google pour faire mes recherches sur le Net.
Après avoir essayé le moteur de recherche français Qwant pendant plusieurs jours, j’ai adopté le moteur DuckDuckGo qui ne collecte pas les informations personnelles afin de les partager avec des tiers. Les résultats sont très proches de ceux retournés par Google (les publicités en moins).

Résolutions 2018

L’euphorie du passage à la nouvelle année ne m’a jamais fait bercé dans la prise de Bonnes résolutions à gogo. J’essaie de ne rien m’imposer ça vient naturellement :

Reprendre la main sur le blog

En 2017, j’ai publié 8 articles ce qui n’est pas énorme, je l’avoue. Les publications les plus consultées sont principalement techniques.
En 2018, je compte réfléchir à la future ligne éditoriale : continuer à publier des articles liés au développement ou rédiger plus de billets autour de la conduite de projet, de management et de marketing.

Obtenir une certification

Grâce au CNAM, j’ai engagé un cursus en management permettant de compléter mes connaissances en gestion d’entreprise, marketing et RH.
Je pense que l’apprentissage permet de prendre du recul sur une matière en permettant d’adapter ses actions en tenant compte des dernières avancées sur le sujet. L’acquisition de nouvelle compétence permet d’évoluer professionnellement et personnellement.
Avez-vous pensé à suivre une formation en 2018 ?

Travailler sur un projet perso

Ces deux dernières années, pour préparer des changements professionnels, je n’ai pas organisé mon temps pour y glisser un projet personnel.
Pour 2018, de nouveaux changements sont engagés mais je prévois de travailler sur un projet personnel qui me tient à cœur et qui me permettra de faire progresser mes bases en développement d’applications (stay tuned).
Avez-vous fait une place pour vos projets personnels en 2018 ?

Et vous ?

Et vous, quel est votre Top 3 des résolutions pour 2018 ?
J’en profite pour vous souhaiter une excellente année et tous mes vœux de santé et de bonheur…

Comparaison de la notion de besoin : Maslow, Murray et Schütz

Besoin et comportement d’achat

Les expériences émotionnelles nous indiquent quel besoin est le plus important dans l’immédiat, nous signalent dans quelle mesure il est comblé ou insatisfait et nous permettent de déceler à quel moment il est temps de passer à autre chose.

Il est donc important de bien comprendre les besoins ainsi que les mécanismes de leur satisfaction.

Par extension, l’entreprise doit comprendre ce que sont les besoins humains de leurs prospects ou clients pour définir les offres commerciales qui pourront satisfaire ces besoins ou désirs latents ou existants.

Le besoin selon Henry Murray

En 1938, Henry Murray a défini une liste de 30 besoins fondamentaux dont les plus utilisés sont au nombre de 11.

Henry Alexander Murray, né le 13 mai 1893 à New-York et mort le 23 juin 1988 à Cambridge, est un psychologue américain et un professeur de psychologie de l’université Harvard [Wikipédia].

En 1938, Henry Murray a défini une liste de 30 besoins fondamentaux dont les plus utilisés sont au nombre de 11 :

  • Besoin d’acquérir : posséder, avoir de la propriété, saisir, voler des objets, marchander, travailler pour de l’argent ou des biens en nature.
  • Besoin d’accomplissement : surmonter des obstacles, exercer une responsabilité, lutter pour obtenir quelque chose dans les meilleurs délais et de la meilleure façon possible.
  • Besoin d’exhibition : attirer l’attention d’autrui, amuser, émouvoir, choquer, faire peur.
  • Besoin de dominance : influencer ou contrôler autrui, persuader, interdire, dicter sa loi, guider et diriger, organiser la vie d’un groupe.
  • Besoin d’affiliation : nouer des amitiés et appartenir à des associations, vivre avec d’autres, apporter sa collaboration et sa conversation, aimer.
  • Besoin de jeu : se détendre, s’amuser, rechercher le divertissement, prendre du bon temps, rire, plaisanter, éviter toute tension.
  • Besoin d’ordre : arranger, organiser, ranger, être précis et scrupuleux.
  • Besoin de reconnaissance : susciter des faveurs et des compliments, mettre en valeur ses actes, rechercher la distinction, le prestige social, les honneurs.
  • Besoin de déférence : admirer et suivre de son plein gré un supérieur, coopérer, servir.
  • Besoin d’autonomie : résister à l’influence ou à la coercition, défier l’autorité, rechercher la liberté, lutter pour son indépendance.
  • Besoin d’agression : injurier, tuer, faire mal, accuser, blâmer ou ridiculiser autrui, punir.

Le besoin selon Abraham Maslow

En 1952, Abraham Maslow présente une théorie de hiérarchie des besoins partant du précepte qu’un bien supérieur ne peut pas apparaître tant que la satisfaction de celui qui le précède.

Abraham Harold Maslow, né le 1er avril 1908 à New York et mort le 8 juin 1970 à Menlo Park en Californie, est un psychologue américain considéré comme le père de l’approche humaniste [Wikipédia].

En 1952, Abraham Maslow présente une théorie de hiérarchie des besoins partant du précepte qu’un bien supérieur ne peut pas apparaître tant que la satisfaction de celui qui le précède.

Pyramide de Maslow

La pyramide de Maslow

 

Les besoins sont présentés sous forme d’une pyramide composée des :

  • Besoins physiologiques (manger, boire, respirer, etc.) sont prioritaires et sont directement liés à la survie ;
  • Besoin de sécurité (stabilité, ordre, limites, protection, etc.) sont très directement reliés à la survie mais ne correspondent pas à des besoins physiologiques ;
  • Besoin d’appartenance (amour, amitié, relations affectueuses et faire partie d’un groupe) ;
  • Besoin d’estime (respect, attention, appréciation des autres, estime de soi, compétence, liberté, etc.) ;
  • Besoin d’épanouissement (accomplissement, santé psychique).

Le besoin selon William Schütz

William Schütz développe la théorie des besoins interpersonnels qui repose sur trois besoins fondamentaux.

William Schütz, né le 13 décembre 1925 à Chicago et mort le 9 novembre 2002 à New York, est un psychologue américain qui s’est intéressé aux relations entre les personnes et la psychologie des comportements.
William Schütz développe la théorie des besoins interpersonnels qui repose sur trois besoins fondamentaux :

  • Le besoin d’inclusion (recherche de la reconnaissance par les autres) pousse l’individu à faire partie d’un groupe, à s’associer à d’autres membres d’une communauté ;
  • Le besoin de contrôle (recherche de responsabilités et de contrôle) pousse l’individu à influencer et piloter les personnes avec qui il est en contact ;
  • Le besoin d’affection (recherche ou non d’une distance sociale) pousse l’individu à rechercher une distance sociale ou de l’intimité dans leur relation.

Il existe une hiérarchie entre ces trois besoins : le besoin d’inclusion précédant le besoin de contrôle puis le besoin d’affection viendrait en dernier dans la relation avec les autres individus.

Comparaison des points de vue

Points convergents

Identification au groupe

Le besoin d’affiliation pour Murray, le besoin d’appartenance pour Maslow et le besoin d’inclusion pour Schütz montrent que l’individu a une propension à s’identifier au groupe qui va générer ou créer des besoins spécifiques au groupe.

 

Répondre à tous les besoins

Pour l’approches de la pyramide des besoins de Maslow, il est tout à fait possible de répondre à tous les besoins par l’acquisition de produits de luxe. Il en va de même si on compare avec les trois besoins de Schutz.

 

Points divergents

Approche humaniste

L’approche humaniste est un courant de pensée basée sur la volonté de l’humain d’être acteur de son développement personnel en le poussant à accomplir des actions et à s’accomplir par l’engagement et la responsabilité.
Cette approche se retrouve chez Maslow et la pyramide des besoins représentant le cheminement des étapes partant des besoins physiologiques pour atteindre le but le plus haut (besoin d’épanouissement).

Approche béhaviorisme

Contrairement à l’approche humaniste centrée sur l’individu, l’approche béhaviorisme étudie les interactions avec les éléments extérieurs (stimuli qui vont déterminer le comportement humain).
Pour Murray et Schütz, l’approche béhaviorisme met l’accent sur l’étude du comportement observable. Cette approche souligne l’importance et l’influence primordial de l’environnement et de la relation aux autres.

 

Hiérarchie des besoins

Selon Maslow, on ne peut satisfaire un besoin que si le besoin précédent est déjà satisfait alors que pour Murray et Schutz, les besoins ne sont pas reliés et il n’y a pas de hiérarchie des besoins à satisfaire. Certains besoins peuvent être comblés en même temps que d’autres commencent à occuper le centre de l’attention de la personne.

 

Conclusion

Un besoin humain nait du sentiment de manque par rapport à une satisfaction à obtenir.

Les classifications des besoins par Murray, Maslow et Schütz permettent de définir une première étape, mais non suffisante, de la compréhension du comportement des clients.

La comparaison des points de vue a mis en lumière une majorité de points de convergence et de divergence liés à la propre nature humaine de l’individu (besoins physiologiques, de sécurité ou d’estime de soi) et de son interaction avec les autres (besoins d’appartenance, d’affection ou de reconnaissance).

 

 

 

Formation : Management Opérationnel au CNAM

Je sors tout juste du CNAM de Tours et je viens de m’inscrire au cursus “Certificat de Compétence Management Opérationnel” pour l’année 2017-2018.

Logo du CNAMJ’avais envie de me replonger dans les concepts du Management d’entreprise, du Marketing et de la Gestion des Ressources Humaines. En effet, après plusieurs années ou j’ai suivis des formations et je me suis auto-formé aux Technologies de l’information et au Développement d’applications informatique je souhaitais revenir à mes premiers centre d’intérêts. Dans mon cursus scolaire, j’aimais les sciences économiques et la gestion d’entreprise. C’est une manière de lier ces deux passions.

Cursus Management Opérationnel au CNAM

L’objectif de ce cursus est pour moi de devenir un peu plus opérationnel en management d’entreprise et en gestion d’équipe et de projet.

Même si aujourd’hui, ma mission de “Pilotage Domaine & Suivi de Production” pour le domaine de la Gestion Relations Adhérents à la MGEN Technologies n’englobe pas de management opérationnel, delà me permettra de préparer d’autres missions orientées Gestion de projets. Les aspects Marketing utilisant de plus en plus la data, les UE Mercatique vont me permettre d’appréhender et de mieux utiliser ces leviers à l’avenir. Un peu de théorie ne me fera pas de mal 😉 même si je me tiens informé sur ce domaine depuis longtemps…

J’ai déjà une expérience significative en management d’entreprise (6 années à mon compte), en gestion de projets (pilotage de projets informatiques et digitaux)  et de Manager d’équipes (de 3 à 20 personnes dans diverses expériences professionnelles).

C’est avant tout pour moi, une remise à niveau sur les concepts que je ne connais pas forcément puisque j’ai une connaissance plutôt empirique de ces domaines :

  • MSE146 : Principes généraux et outils du management d’entreprise ;
  • ESC101 : Mercatique I : Les Etudes de marché et les nouveaux enjeux de la Data ;
  • ESC102 : Mercatique II : Stratégie marketing ;
  • EME104 : Gestion des hommes I

J’ai créé une carte heuristique pour visualiser le cursus complet du Certificat de Compétence Management Opérationnel au CNAM :

Cursus Management Opérationnel au CNAM
Cursus Management Opérationnel au CNAM

Le cursus du CNAM se déroule en dehors des heures de travail et j’espère pouvoir mener à bien ce projet qui va demander un investissement en temps mais je suis motivé 😉

Le certificat de compétence est délivré si j’obtiens au minimum 10/20 de moyenne pour les Unités d’Enseignement. Il ne doit pas y avoir de note inférieure à 8/20 pour une UE dans un délai maximum de 4 ans.

J’ai également un mémoire à rédiger en fin de cursus pour valider le Certificat de Compétence. Ce dernier doit être composé de 10 et 20 pages et doit porter sur une expérience de management opérationnelle ou une étude relative à un des modules du certificat. L’évaluation de ce mémoire se fait par l’enseignant de la matière concernée ou le responsable du certificat en région.

Je pense que mon mémoire aura pour sujet “Les impacts de la digitalisation sur le Management opérationnel” mais cette idée sera affinée au fur et à mesure de l’avancée de cette formation.

Stay tuned…

En savoir plus :

 

WordPress : Comment masquer les mises à jour du thème ?

Vous utilisez un thème WordPress susceptible d’être mis à jour et vous avez apporté des modifications sur le codage de ce thème. Il est impératif de bloquer les mises à jour pour ne pas perdre votre travail.

Si vous développez des thèmes pour WordPress, je vois déjà votre mine dubitative… En effet, il est préférable de mettre en place un thème enfant pour apporter vos propres modifications et customiser l’aspect graphique de votre site web.

Cette solution n’est pas la meilleure mais la plus rapide.

Pour ce faire ouvrez le fichier functions.php puis coller ces lignes de code en début de fichier juste après la balise d’ouverture de PHP :

/* supprimer les notifications de thèmes */
  remove_action( 'load-update-core.php', 'wp_update_themes' );
  add_filter( 'pre_site_transient_update_themes', create_function( '$a', "return null;" ) );

Angular : Comment créer votre premier projet ?

Dans cet article, je vous propose de découvrir les bases du framework web Angular en vous montrant comment créer votre premier projet.

Après une petite introduction à Angular et les quatre piliers de sa conception, j’ai choisi d’utiliser l’Interface en ligne de commande (CLI) et la commande ng serve pour tester le projet Angular.

Présentons Angular ?

Je vous propose de commencer par une petite introduction à Angular histoire de planter le décor.

Angular est né en 2009 dans les locaux de Google. Shyam Seshadri proposa un framework fait maison initialement appelé AngularJS.
Vous rencontrerez cette dénomination pour les applications développées avec les versions 1 et 2 du framework.
Ne cherchez pas la version 3 d’Angular, Google a purement décidé de passer directement à la version 4 en perdant au passage le suffixe JS.

Qu’est-ce qu’Angular ?

Angular est un framework de développement structuré et puissant, conçu pour construire des applications web dynamiques et efficaces. Utilisant TypeScript comme langage principal, il offre aux développeurs un environnement cohérent et optimisé pour le développement d’applications à page unique (SPA).

Angular se distingue par son système de composants, qui encourage la modularité et la réutilisation du code, ainsi que par son architecture qui favorise une séparation claire entre la logique de présentation et la logique métier. Avec un ensemble riche de fonctionnalités telles que le data-binding bidirectionnel, l’injection de dépendances, et une suite complète pour le développement d’applications, Angular aide à réduire le temps de développement tout en améliorant la qualité et la maintenabilité du code.

De plus, sa communauté active et ses mises à jour régulières garantissent que le framework reste à la pointe de la technologie et des meilleures pratiques de développement. En somme, Angular est un choix robuste pour les entreprises et les développeurs cherchant à créer des applications web modernes et évolutives.

4 concepts clés d’Angular

Angular est construit autour de concepts clés et bonnes pratiques du développement web actuel :

  • Architecture MVC (Modèle-Vue-Contrôleur) : architecture incontournable qui consiste à avoir une stricte séparation entre les données (Modèle), la présentation des données (Vue), et les actions possibles sur ces données (Contrôleur) ;
  • Data Binding :il s’agit d’un mécanisme permettant de lier la partie vue à la partie logique c’est-à-dire que les éléments de votre code HTML seront liés à votre contrôleur JavaScript ;
  • Injection de dépendances : les modules que vous développerez n’auront plus à se soucier d’instancier leurs dépendances ;
  • Manipulation du DOM grâce aux directives : la manipulation du DOM devient plus facile à maintenir et à tester que du pur JavaScript.

Prérequis pour démarrer votre projet Angular

  • Node 4.x.x ou supérieur ;
  • Npm 3.x.x ou supérieur.

Si vous avez déjà une installation de Node, vérifiez que vous utilisez au moins node 4.x.x et npm 3.x.x ou supérieur en exécutant dans le terminal/console :

node -v

et

npm -v

A vos claviers : premier projet Angular

Étape 1. Configurer l’environnement de développement

Pour la grande majorité des actions, vous allez utiliser la ligne de commande dans le terminal (pour MacOS et Linux) ou la console (pour Windows). vous allez tout d’abord installer l’Angular CLI. Cet environnement est incontournable pour créer les composants et services de votre application.

Pour installer l’Angular CLI :

npm install -g @angular/cli

Sous Mac OS et Linux vous devrez peut-être faire précéder la commande du terme « sudo » vous permettant d’élever vos droits (passer en mode root). Votre mot de passe vous sera demander pour poursuivre l’exécution de la commande.

Étape 2. Créer un nouveau projet

Ouvrez une fenêtre de terminal et créez un nouveau projet et un squelette d’application en exécutant les commandes suivantes:

ng new mon-application-angular

Cette commande créé un squelette d’application Angular.

projet angular 1

Vous devez choisir le format de feuille de style que vous souhaitez utiliser en utilisant les flèches haut ou bas pour vous positionner devant le format puis cliquer sur Entrer.

Le versionning via Git est également initialisé par la même occasion 😉

Mais si vous souhaitez créer directement un projet Angular utilisant SASS, vous devez exécuter la commande suivante :

ng new mon-application-angular --style=scss

Lancez votre éditeur de code préféré (ici VS Code) et ouvrez le dossier de votre application créée sur le bureau de votre PC ou Mac.

Vous pouvez vérifier la structure des dossiers par défaut :

projet angular 5

Vous découvrez un fichier styles.css dans lequel vous pourrez écrire vos styles.

Étape 3: Tester le projet

Rendez-vous dans le répertoire du projet en utilisant la commande :

cd mon-application-angular

Une fois que vous êtes dans votre dossier hébergeant votre application Angular, exécutez la commande suivante :

ng serve --open

La commande ng serve lance le serveur, surveille les fichiers et reconstruit l’application lorsque vous modifiez votre code. Vous n’avez pas besoin de rafraichir la page qui s’affiche dans votre navigateur : c’est automatique 😉

Voici ce qu’affiche ma console lors de l’exécution de ng serve :

projet angular 3

Ouvrez un navigateur sur http://localhost:4200/

L’application nous accueille avec cet écran :

projet angular 4

J’espère que cette petite introduction vous aidera à créer votre premier projet Angular.

Réagissez en laissant un commentaire ci-dessous.